Une
si longue lettre... de Miriama Bâ
préparé
par M. Turner
LES PERSONNAGES
LES PERSONNAGES PRINCIPAUX
Ramatoulaye
Fall-la narratrice;
elle a une cinquantaine d'années et douze enfants; éduquée,
professeur; première épouse de Modou Fall et habite la villa
Falène.
Aïssatou
Bâ-la meilleure amie
de Ramatoulaye et la destinataire des lettres; d'une famille
ouvrière; copine de Ramatoulaye à l'école; première formation
de professeur; épouse de Mawdo Bâ et mère de quatre fils; après
son divorce de Mawdo, elle est devenue interprète et est allée
aux États-Unis avec ses fils.
Modou
Fall-deux bacs;
licencié en droit (en France); avocat des syndicats puis
fonctionnaire important au gouvernement; meilleur ami de Mawdo Bâ;
marié à Ramatoulaye et puis à Binetou; mort d'une crise
cardiaque au commencement de la correspondance.
Mawdo Bâ-médecin; meilleur ami de Modou Fall et a
étudié avec Samba Diack; marié et divorcé d'Aïssatou; marié
à la petite Nabou
LES FAMILLES
Binetou-copine de Daba; d'une famille pauvre ou ndol;
deuxième épouse de Modou Fall; habite la villa SICAP avec sa mère
Dame
belle-mère-la mère
de Binetou; a fait le Hadj avec son mari grâce à son beau-frère
Modou
Tante
Nabou (Seynabou Diouf)-du
sang royal du village de Diakho; la mère de Mawdo; veuve
La
petite Nabou-la fille
de Farba Diouf; élevée et éduquée par de Tante Nabou; deuxième
femme de Mawdo
Daouda
Dieng-avocat et Député
à l'Assemblée Nationale; a demandé la main de Ramatoulaye; le
préféré de la mère de Ramatoulaye;
Tamsir
Fall-le frère aînée
de Modou
Farba
Diouf-le petit frère
de Tante Nabou; habite à Diakho
la mère
de Ramatoulaye-trouve
que Modou est trop beau, trop poli, trop parfait; préfère
que Ramatoulaye choisisse Daouda Dieng
le père
de Ramatoulaye-n'approuve
pas au mariage de sa fille à cause de sa femme
la mère
de Modou-profite de la
réussite de son fils; arrive toujours à la villa Falène avec
un entourage d'amis et reçoit de l'argent de son fils
le père
de Modou-arrive à la
villa Falène sans s'asseoir
les
quatre fils d'Aïssatou
le
père d'Aïssatou-bijoutier;
respecté par Mawdo Bâ
LES ENFANTS DE RAMATOULAYE
Daba Fall-la fille aînée de Ramatoulaye; mariée
à Abou; s'occupe de l'affaire de la villa SICAP et du professeur
de Mawdo (Fall)
Aïssatou
Fall-fille de
Ramatoulaye; devenue enceinte, elle se marie avec Ibrahima Sall
Mawdo
Fall-fils de
Ramatoulaye; toujours premier dans sa classe mais déplacé par
Jean-Claude pendant sa dispute avec son professeur de philosophie
le «trio»:
Arame Fall, Yacine Fall et Dieynaba Fall-les trois filles qui ressemblent le plus
à Ramatoulaye; elles mettent Ramatoulaye à l'épreuve
Alioune
Fall-fils de
Ramatoulaye; renversé par un conducteur de cyclomoteur
Malick
Fall-fils de
Ramatoulaye; renversé par un conducteur de cyclomoteur
les
jumelles
Ousmane
Fall-le fils cadet de
Ramatoulaye; est présent pendant les visites de Daouda Dieng et
apporte la dernière lettre d'Aïssatou
LES BEAUX-FILS DE RAMATOULAYE
Abou-le mari de Daba; s'occupe de l'affaire
SICAP; un mari moderne-il sait faire la cuisine et ne pense pas
que sa femme soit esclave à lui
Ibrahima
Sall-le père de l'enfant
d'Aïssatou (Fall); étudiant en droit à l'université
LES AUTRES
l'Iman-le leader musulman; a annoncé le mariage
entre Modou et Binetou
Farmata-la griotte; voisine de Ramatoulaye
la femme
blanche (le professeur)-une
grande influence dans l'éducation de Ramatoulaye et d'Aïssatou
le
professeur de philosophie-professeur de Mawdo Fall; très sévère et paraît
ne pas supporter qu'un noir soit premier dans sa classe
Jean-Claude-le rival de Mawdo (Fall); un étudiant
blanc
Jacqueline
Diack-femme de Samba
Diack; ivoirienne et protestante qui essaie de se sénégaliser;
souffre d'une dépression nerveuse
Samba
Diack-médecin et
contemporain de Mawdo Bâ; marié à Jacqueline
le chef
du Service de Neurologie-a guéri Jacqueline à l'hôpital de Fann
LE ROMAN
Lettre 1
L'annonce de la mort de Modou
Fall
Lettre 2
l'Arrivée des amis et de la
famille (deuxième jour)
Lettre 3
le 3e jour: l'argent
donné à la famille (p. 14) Dame Belle-mère est fâchée
ou courroucée (p. 15)
selon le Coran, le 3e jour le corps se gonfle,
le 8e jour le corps s'éclate, et le 40e
jour le corps est démantelé (p. 17)
introduction de la co-épouse Binetou
(p. 17)
Lettre 4
Le Mirasse est expliqué,
un dépouillement (p. 19);
le clou-le paiement du villa SICAP par un prêt sur le
villa Falène de Ramatoulaye (p. 20); le paiement d'un salaire
à Binetou même après la mort de Modou (pgs. 20-21); Daba
avec la liste du contenu de la villa SICAP
Lettre 5
Ramatoulaye se demande
pourquoi Modou a-t-il épousé Binetou? Elle confesse son amour;
elle est mariée depuis 30 ans et elle a douze enfants (p. 23)
Lettre 6
la formation de Modou- 2 bacs,
parti en France pour obtenir son licence en droit (p. 25)
les lettres entre Modou et
Ramatoulaye; il résiste à la tentation des femmes blanches
l'introduction de Mawdo à Aïssatou
la mère de Ramatoulaye n'aimait
pas Modou-elle le trouvait trop beau, trop poli, trop parfait
pour un homme (p. 26)
Aïssatou et Ramatoulaye étaient
des pionnières ou des diablesses que les hommes
voulaient posséder (p. 26)
Lettre 7
Mémoires de la femme
blanche qui a inspirée Ramatoulaye et Aïssatou à être hors
du commun (p. 27)
Daouda Dieng-médecin,
plus âgé, le préféré de la mère de Ramatoulaye
le mariage de Ramatoulaye et
Modou (p. 28-29)
Lettre 8
Le mariage controversé
d'Aïssatou, une bijoutière, et Mawdo, du sang royal-sa mère,
Tante Nabou ou Seynabou est Dioufène,
Guélewar de Sine qui croit que l'école transforme [les]
filles en diablesse qui détournent les hommes du droit chemin
(p.30) [le père de Mawdo est mort]
Mawdo admirait le père
d'Aïssatou qui savait les rites des Djins qui protégeaient le métal
(p. 31)
Interrogation sur l'avenir des
jeunes et l'éducation; la modernité contre les traditions
(p. 32); elles sont nostalgiques, mais elles restent progressistes
Lettre 9
La vie entre Ramatoulaye et
Modou; la mère de Modou passait avec des amies pour montrer la réussite
de son fils et pour obtenir de l'argent; le père venait sans
s'asseoir (p. 33)
Les conflits d'une femme qui
travaille (p. 33)
les fêtes à la maison de
Tante Nabou (qui pensait à sa vengeance) (p. 35)
le métier de Ramatoulaye et d'Aïssatou
comme enseignants dans une armée noble
vigilante
mais jamais chanté[e] ni décoré[e]
Lettre 10
Modou est à la première
place des organisations syndicales (p. 39)
le mouvement d'indépendance
dans le Nord-le mouvement vers L'Afrique Nouvelle
la génération de Ramatoulaye: une génération charnière
(p. 40) entre deux périodes historiques
Modou est réaliste-il ne
demande au gouvernement que le possible (p. 40)
Tante Nabou pense davantage à
sa vengeance
Lettre 11
Tante Nabou (Diouf- un
nom glorieux p. 42) vivait dans le passé, représente la revanche
de la nature contre l'homme (p. 43); bien qu'elle ait deux
filles, Mawdo est son seul homme (p. 42)
Tante Nabou part pour Diakho,
le village de ses ancêtres (p. 44) pour rendre visite à son
petit frère Farba Diouf; Farba envoie la
petite Nabou avec Tante Nabou pour l'éduquer
Lettre 12
La petite Nabou au lycée et
à l'Ecole des Sages Femmes d'état
Tante Nabou offre la petite
Nabou à Mawdo comme épouse sous prétexte d'un remerciement de
Farba; la honte tue plus vite que la maladie (p. 48); le
mariage de Mawdo et la petite Nabou
Aïssatou ne compt[a] plus,
Tante Nabou ne reconnaissait pas les fils d'une bijoutière
la décision d'Aïssatou-la rupture
avec ses quatre fils (p. 49)
1ère
mise en abîme-la lettre d'Aïssatou à Mawdo (p. 50)
les livres sont son refuge; elle sort d'École d'Interprétariat
(p. 51) et elle est nommée à l'Ambassade du Sénégal aux États-Unis
Mawdo est triste, mais il s'explique
par raison d'être «mâle»; Ramatoulaye est outragée
Lettre 13
Trois ans, après le drame de
Ramatoulaye: Binetou, copine de sa fille Daba, est souvent à la
maison; elle annonce son problème (p. 54)
le dimanche du mariage-Modou,
Mawdo, Tamsir, et l'Iman sont chez Ramatoulaye; l'Iman annonce
que le mariage est déjà fait (p. 57)
la fin du diction de sa mère:
trop beau, trop poli, trop parfait
pour être
honnête (p. 57)
Ramatoulaye essaie de cacher
son désarroi (p. 58); seul Mawdo mesurait la portée de l'événement
à sa juste valeur (p. 58)
Lettre 14
Ramatoulaye apprend les détails
du mariage: Binetou est d'une famille ndol «pauvre»(p.
59)
Ramatoulaye pense à partir (comme
Aïssatou), mais elle compte les femmes qu'elle connaissait qui
étaient abandonnées ou divorcées (p. 61):
Sa voisine Farmata,
la griotte, l'encourage à partir
Elle pense à la dépression
nerveuse (p. 63) et à Jacqueline, une ivoirienne
qui s'est mariée avec Samba Diack (un médecin
comme Mawdo) et elle est protestante (pas musulmane). Elle
croyait avoir une boule à la poitrine et on ne trouvait rien,
elle est amenée à l'hôpital de Fann-sa voisine est professeur
de lettres
l'avertissement aux médecins:
les maux
prennent racine dans la tourmente morale (p.
67)
le chef du Service de
Neurologie explique à Jacqueline qu'elle est simplement
déprimée et l'encourage à vivre; Jacqueline a trouvé le noyau
de son mal et l'a combattu (p. 69)
Ramatoulaye choisi[t] de
rester pour Daba et sa famille; Modou oublie sa famille
Lettre 15
Ramatoulaye compare la
petite Nabou et Binetou-elle a plus de sympathie pour la petite
Nabou qu'elle trouve comme toi (Aïssatou) et moi (p.
72)
Ramatoulaye rejette la notion
que Binetou a ensorcelé Modou (p. 73) et accepte la réalité et parle de la
tension entre Modou (loup de la bergerie), Binetou, Daba,
et son fiancé (p. 75)
Lettre 16
Ramatoulaye survivait (p.
76) et se conforte par le cinéma et la radio; elle a sa rupture sans
en avoir pris l'initiative (p. 77) puisque Modou l'a abandonnée
Elle appelle à un autre
pour remplacer Modou (p. 78)
Aïssatou lui achète une Fiat
125 crème-la liberté pour Ramatoulaye et ses enfants;
Ramatoulaye apprend à conduire et dompte sa peur (p. 80)
l'amitié a des grandeurs
inconnues de l'amour (p. 79); Modou et beaucoup d'autres ne
croit pas qu'une bijoutière ait du cur et puisse
acheter une voiture
Lettre 17
Ramatoulaye souffle (p.
81); en évoquant son histoire et celle d'Aïssatou, elle éprouve
la même douleur qu'autrefois; Aïssatou comprend que la vie n'est
pas lisse
nul mariage n'est lisse (p. 81), mais
Ramatoulaye s'interroge et essaie de trouver ses fautes (p.
82) et les cause de la séparation: Aïssatou répondras que les
inclinations naissent de rien (p. 83) mais Ramatoulaye admet
qu'elle reste fidèle à l'amour de sa jeunesse et qu'elle
pleure Modou et n'y peu[t] rien.
Lettre 18
Le 40e jour du
deuil: Tamsir propose de se marier à Ramatoulaye (p. 84);
Ramatoulaye prends sa revanche (p. 86) et décide de
parler: elle annonce qu'elle a un cur, une raison [et qu'elle
n'est pas un objet] que l'on se passe de main en main, le
mariage est pour elle une acte de foi et d'amour (p. 85)
Lettre 19
La première visite de Daouda
Dieng, maintenant député à l'Assemblée Nationale (p. 87)
ils parlent de la politique (il
n'y a que quatre femmes à l'Assemblée), la voix de Ramatoulaye
captive Daouda plutôt que ses idées; après vingt ans d'indépendance,
le rôle des femmes est toujours minime; Daouda insiste sur les
difficulté de développer un pays. Daouda reviendra le lendemain
puisqu'il a un autre sujet et il ne peut pas parler
librement
Lettre 20
Ramatoulaye réjouit à être
femme (p. 94) en prenant un bain purificateur (p. 93).
Daouda revient et (pour la
deuxième fois de sa vie) demande la main de Ramatoulaye. Elle se
sent ivre, mais ne répond pas (p. 95). Daouda lui donne un jour
à y réfléchir.
Farmata le trouve fort et
riche.
Lettre 21
Ramatoulaye parle du discorde
entre le cur et sa raison-son cur n'aime
pas Daouda, mais sa raison l'apprécie (p. 97). Elle envoie
Farmata au cabinet médical de Daouda avec une lettre de réponse.
Farmata jubilait sans savoir le contenu de la lettre (p.
99).
La 2e
mise en abîme-la lettre de Ramatoulaye à Daouda:
abandonnée à cause de la
polygamie, elle ne peut pas se permettre d'en faire partie (p.
100) et demande à Daouda d'accepter son amitié.
Daouda écrit une réponse
simple: Tout ou rien. Adieu (p. 101)
Le diatribe de Farmata,
incroyante (p. 101); Ramatoulaye [se] refusai[t] une fois de
plus à la facilité pour [son] idéal (p. 102)
Il y avait d'autres offres et
d'autres refus et Ramatoulaye a une réputation de lionne
(p. 102)
Daba et son mari, par constat
d'huissier, prennent contrôle de la villa SICAP et l'achètent.
Dame belle-mère ne veulent pas déménager, mais Daba, comme
tous les jeunes est sans pitié (p. 103) et accuse
Dame belle-mère d'être coupable de tout.
Binetou est indifférente
puisqu'elle était déjà morte intérieurement depuis son
mariage avec Modou
Lettre 22
Ousmane, son
fils cadet, donne à Ramatoulaye une lettre d'Aïssatou qui
annonce son arrivée demain (p. 104)
Ramatoulaye fait un discours
sur la supériorité de l'amitié sur l'amour (p. 104)
Mawdo (Fall) se
dispute avec son professeur de philosophie qui ne
permet pas qu'un noir soit à la première place cette classe et Jean-Claude
(un Blanc) y est mis. Daba entre dans le débat.
Ramatoulaye réfléchit aux
jeunes et au mariage de Daba et son mari (Abou) qui
sait cuire aussi bien qu'elle (p. 107). Elle parle de ses enfants
qui se débrouillent bien et de Mawdo Bâ qu'elle peut réveiller
à n'importe quelle heure pour aider ses enfants (p. 109)
Lettre 23
le «trio» d'Arame,
Yacine et Dieynaba-les trois filles
qui ressemblent à Ramatoulaye la met à l'épreuve: elles fument
(p. 111), portent le pantalon (p. 112) et peut-être elles
boivent
Ramatoulaye pense à la dégradation
des murs (p. 112-113)
Lettre 24
Ses fils Alioune
et Malick étaient renversés par un conducteur de
cyclomoteur en jouant au football (p. 114); Alioune lui dit qu'il
n'y a pas de terrain de football dans le quartier. À l'hôpital,
Mawdo s'occupe des deux.
Aïssatou (Fall)
est enceinte (p. 117) mais Ramatoulaye ne le sait pas encore. C'est
Farmata qui la prévoit. Ibrahima Sall est le père
de l'enfant. Il est étudiant en droit à l'université (p. 119)
Ramatoulaye réfléchit au rôle
de la mère-on est mère pour comprendre l'inexplicable (p.
120). D'abord furieuse, Ramatoulaye demande du courage à Dieu et
elle décide d'aider et de protéger sa fille.
(Pas de Lettre 25)
Lettre 26
Ibrahima arrive (à l'heure)
chez Ramatoulaye (p. 123) pour demander la main d'Aïssatou (Fall).
Il dit que sa mère s'occupera de l'enfant lorsqu'ils
continueront leurs études.
Ramatoulaye s'inquiète qu'Aïssatou
soit renvoyée, mais l'enfant naîtra en pleine vacances (p. 124).
Ramatoulaye pense à l'inégalité de la situation de sa fille et
à celle d'Ibrahima qui ne risque pas de renvoi.
Lettre 27
Ramatoulaye envie Aïssatou de
n'avoir eu que des garçons (p. 127) et décide enfin d'aborder
les problèmes d'éducation sexuelle:
J'insiste pour que mes
filles prennent conscience tout même de la valeur de leur corps.
Chaque fille fait de sa vie
ce qu'elle souhaite (p. 128).
Elle s'adresse au «trio».
Lettre 28
Aïssatou arrivera demain;
Ramatoulaye réfléchit aux irréversibles courants de la libération
de la femme qui fouettent le monde et elle réjouit chaque
fois qu'une femme émerge de l'ombre (p. 129). Elle croit à l'inévitable
et nécessaire complémentarité de l'homme et de la femme et
à l'amour le joint naturel entre les deux êtres (p. 130).
Elle se rend compte que l'harmonie
de couple
naît la réussite familiale et la réussite
d'une nation passe donc irrémédiablement par la famille (p.
130).
Aïssatou arrivera demain sans
ses fils. Ramatoulaye imagine ce qu'elle portera. Malgré les déceptions
et humiliations, l'espérance [lui] habite et elle ira à la
recherche de la bonheur (p. 131).
Tant pis pour Ramatoulaye si
elle a encore à écrire à Aïssatou une si longue lettre